Enfance
Ode à l'Enfant…
Il a un air mutin pour te
dire : « je t’aime »…
C’est un petit lutin qui tente par
lui-même
D’ouvrir tout grand ses yeux au
travers des espaces
Et des différents cieux pour y
faire sa place…
La source devient ru, puis serpente
en rivière
Avant de s’en aller entre forêts et
villes ;
La chenille naissant nue doit s’enrober
de fil
Avant que d’étaler ses ailes de
lumière…
Le matin de l’enfance apporte une
joie fraîche
Faite d’insouciance aux mains
devenues rêches.
Les amis se proposent de protéger
ce coeur
Et de l’inscrire en prose enrubannée
de fleurs…
La famille rassemble au sein de son
histoire
Des séries d’anecdotes qu’elle
image en victoires.
Il se lève ; il retombe, il
sourie, titubant,
Et découvre le monde, aux bras de
ses parents.
Nul ne saura décrire combien de pas
il faut
Pour traverser la vie sans
l’outrage des maux.
Mais chacun est ravi lorsque l’enfant engage
Nos plus doux souvenirs en unique
partage…
Quand son regard en pleur étincelle
et questionne
Que répondre en douceur à la moue
trop mignonne ?
Comment sécher des larmes, qui
coulent en veloutant
Une joue qui désarme tout
mécontentement ?
L’aube tamise l’air et prépare le
jour.
Son voile avec audace, glisse
dessus la plaine
Et efface avec grâce, de la nuit
les atours…
Ainsi dans chaque vers, l’enfance reste Reine