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Feuilllle, Itin'Errance et Natur'Ailes
25 octobre 2006

comptine coccinelles

Sans_titre  Sans_titre  coccinellep  Sans_titre  Sans_titre

« Comptine pour chanter. »

 

La journée qui va naître, Lève les coccinelles.

L’une astique ses membres, Comme pour les cirer.

L’autre pour se repaître, Du soleil arrivé,

Se détend et se cambre, Déploie ses rouges ailes…

Une ! Deux !

Une troisième ici, S’aventure en marchant

Vers le parfum sucré Des plantes bien ancrées.

Pour rendre plus nacrée La lumière du pré,  

Elle rougit aussi La fleur en la tâchant…

Trois !

En voici encore une De quelques points parée,

Qui cherche sous la lune Ses amies égarées

Au milieu de la nuit. Frétillant de ses pattes

Elle avance sans bruit, Et les rejoint sans hâte…

Quatre !

 

Cachée dessous les ifs Qui leur sert de manoir,

La teinte rouge vif D’une autre Damoiselle

S’éclaire au jour naissant, Et sa sœur presque noire,

 S’écarte, la délaissant, Puis vole vers le ciel.

Cinq ! Six !

 Et la ronde commence ! la lumière enfin tiède

Induit toute une danse, Déploie les ailes raides

Des insectes utiles. Trois nouveaux corsets jettent

Leur couleur qui rutile : le rubis vêt ces bêtes…

Sept ! Huit ! Neuf !

 

La jolie carapace D’une grande affamée

Arrive et prend sa place Auprès des pucerons.

Doucement elle enlace Le petit ventre rond,

 Puis elle se délasse, Posée sur la ramée…

Dix !

Des écorces cassées Vient un groupe de dix.

Elles dégustent, stoïque, Un miellat de thym.

Rassemblées et tassées, de la fleur elles ratissent

Avant un vol classique, la rosée du matin...

Vingt !


La journée s’organise. Dans l’azur lumineux,

Les ailes semblent grises. Trente coléoptères

Butinent en vrombissant, et Bêtes de la terre,

Fermiers envahissants, S’occupent de leur mieux…

Cinquante !

 

Le rosier apprivoise Les belles corsetées :

Les fleurs qui le pavoisent Les supplient tout l’été

De nettoyer les puces Sur leurs tiges sans haine.

Les larves qui s’y mussent, Deviennent cinquantaine !

Cent !

 

Elles ont multiples tâches. L’écarlate les pare.

Une nuée se cache Dans le champ qui prépare

Leurs longs œufs orangés, en touffes bien rangées,

Les nymphes engourdies À leur prochaine vie.

Mille !

 

Tout plein tout plein tout plein Tout plein de coccinelles

Ont frôlé le matin De leurs petites ailes !

 

 

coccinellep  feuille coccinellep

Pour un site simple sur la coccinelle :


http://fauneetflore.haplosciences.com/coccinelle.html

portee

 

 

 

 

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Commentaires
S
Très sympa cette comptine! en plus, j'adore les coccinelles! dommage qu'elles soient si petites! difficile à photographier! <br /> bon we!
L
UN 1er PASSAGE DE POTIERFOU ET SI TU METS DES INSECTES SUR TON BLOG JE PASSERAI PLUS SOUVENT
S
coucou en passant, bon week end :))
F
Je recommence donc : coucou Feuilllle, j'aime beaucoup l'univers que tu as créé. <br /> Je me suis aussi lancé dans la blogosphère. Sourires à toi.<br /> <br /> :))
F
Flûte, mon message n'a pas marché ?!?
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